Etre vétérinaire en Creuse, ça les botte !

A l’occasion de l’opération « Faites le Pari(s) de la Creuse » organisée, par le Département et ses partenaires, du 04 au 06 octobre à Paris, une table-ronde/webinaire pour les étudiants vétérinaires s’est déroulée, mercredi soir, à la Maison de la Nouvelle-Aquitaine. Animée, avec le professionnalisme qu’on lui connaît, par la journaliste Natacha Harry, cette table-ronde s’inscrit dans la politique départementale d’attractivité « L’Esprit Creuse ».

Cet « Esprit Creuse », les divers intervenants (essentiellement des vétérinaires) se sont plus à le décrire, précisant, chacun à travers le témoignage de sa propre expérience, ce qui les avait conduits au choix de la Creuse pour l’exercice de leur métier. Car, la Creuse, ça les botte ! Cadre de vie, établissements scolaires à dimension humaine, activités sportives, de loisirs et culturelles, services de proximité…, savoir-vivre et qualité des relations humaines… les arguments n’ont pas manqué pour convaincre les étudiants de choisir l’exercice en milieu rural et la Creuse, en particulier.

Au-delà de l’attrait même du département et de la qualité de l’accueil proposé, pour faire de la Creuse un véritable lieu d’apprentissage (puis d’exercice professionnel) pour les vétérinaires, le Conseil départemental a décidé d’aller encore plus loin, en votant, le 30 septembre dernier, son Plan Vétos 23.
A travers ce Plan, c’est tout une démarche d’accompagnement « clé en main » et un panel d’aides qui est proposé aux étudiants en école vétérinaire. Objectif ? Les inciter, d’une part, à exercer auprès des animaux d’élevage et, d’autre part, à tenter l’expérience « Creuse ».
Comment ? En offrant aux étudiants français des solutions avantageuses de stages, et autres périodes d’immersion professionnelle, auprès des vétérinaires creusois via des aides aux stages et aux études, mais aussi un accompagnement personnalisé.
Se référant aux propos de Pierre Sans, Directeur de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse, qui affirme que l’exercice en milieu rural intéresse les étudiants, la Creuse a donc une carte à jouer. « Sur la dimension métier, en milieu rural, il y a peu de préjugés et d’à priori » a-t-il indiqué lors de cette table-ronde.
De même, la féminisation de la profession n’est pas un problème car « les activités ont changé et le regard des éleveuses et des éleveurs changent sur la présence des femmes dans la pratique vétérinaire » a-t-il souligné. Preuve en est avec les témoignages en vidéos de Laurine Forge et Floriane Laffay, toutes deux vétérinaires en Creuse. Elles confient y être épanouies dans leurs vies tant professionnelle que privée.

Autre point positif relevé par Nicolas Athanassiadis, vétérinaire et Président du Groupement Technique Vétérinaire de la Creuse, celui de l’équipement des cabinets qui a fortement progressé avec, « dans quasiment tous les cabinets creusois, un équipement digne de la plupart des cliniques en ville.
Cela nous permet de proposer aux étudiants de découvrir les productions animales et de pratiquer aussi la médecine des petits animaux de compagnie dans de très bonnes conditions ». Autant d’atouts sur lesquels la Creuse peut miser pour inciter les étudiants vétérinaires à adopter L’Esprit Creuse !

Pour revoir la table ronde :

 

Intervenaient à cette table-ronde :
- Bertrand Labar (Vétérinaire et Conseiller départemental de la Creuse)
- Jean Claude Colombo (Adjoint au secrétaire général de l’Ordre régional des vétérinaires Nouvelle-Aquitaine)
 Bruno Naquet (Conseil National Ordre des vétérinaires)
 Nicolas Athanassiadis (Président du Groupement Technique Vétérinaire de la Creuse)
 Xavier Huguet (Président du Syndicat National des Vétérinaires d’Exercice Libéral)
 Pierre Sans (Directeur de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse)
 Joël Bialou (Agriculteur et secrétaire général adjoint de la Chambre d’Agriculture de la Creuse) représentant le monde de l’élevage en Creuse

Nous ont également fait l’honneur et le plaisir de leur présence et de leur soutien :
 Jacques Guérin, président de l’Ordre National des Vétérinaires
 Christophe Deugueurce, directeur Ecole Nationale de vétérinaire Maison Alfort
 Jérôme COPPALLE, sous-directeur de l’enseignement supérieur, ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire
 Pascal FANUEL, Ordre National des vétérinaires en charge de la commission santé publique vétérinaire ONE HEALTH

Publiée le 13 octobre 2022
 
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